Avec le développement du Web, les solutions pour héberger son blog ou encore sa boutique e-commerce se sont grandement diversifiées avec les années. En effet, alors qu’on ne jurait que par les serveurs dédiés il y a encore 15 ans, il est devenu possible aujourd’hui de choisir un VPS (serveur privé virtuel) ou encore un serveur qui repose sur le cloud. Nous allons donc voir dans cet article comment faire la part des choses en fonction de l’envergure du projet que vous avez en tête.
Plan de l'article
Le serveur dédié : performances et sécurité maximales
On commence par la solution la plus onéreuse, mais également la plus courante encore à l’heure actuelle pour héberger un site Web : le serveur dédié. Parmi les serveurs dédiés, vous allez trouver plusieurs catégories et gammes. Les plus performants sont les serveurs “bare metal” qui signifie en anglais “métal nu”. Derrière ce nom marketing un peu pompeux se cache un serveur particulièrement adapté aux projets Web qui sont très exigeants et gourmands en ressources (marketplace, Saas…), avec une bande passante publique allant jusqu’à 10 Gbit/s.
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Bien sûr, si vous cherchez à héberger un blog, vous n’aurez pas besoin d’un tel serveur où les prix vont de 50€ à plus de 600€ par mois. Par contre, il existe des serveurs dédiés plus économiques où les prix débutent à partir de 5€ par mois environ. L’avantage de cette solution est que vous pourrez effectuer davantage de personnalisations (le serveur n’étant dédié qu’à votre usage) et c’est également la plus optimale au niveau de la sécurité. En effet, seuls le locataire et l’hébergeur vont avoir accès à l’administration du site.
Le serveur virtuel privé (VPS) : le meilleur rapport performance/prix
Alors qu’avec un serveur dédié, un seul client va avoir à sa disposition un serveur physique, celui-ci va être partagé entre plusieurs serveurs virtuels privés différents pour la solution du VPS. On peut penser dans un premier temps que les performances vont être drastiquement réduites, mais c’est loin d’être aussi simple. En effet, tous les clients n’utilisent pas la même quantité de ressources au même moment, ce qui permet une redistribution en cas de besoin.
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Même si c’est vrai que la plupart du temps, chaque client dispose d’une partie définie des ressources, ce qui signifie que l’activité des autres clients n’a en théorie pas d’influence sur les performances de son serveur virtuel privé. Vous recevrez bien évidemment votre propre adresse IP et la possibilité de choisir votre système d’exploitation (parmi ceux disponibles). Si cette solution est moins chère que celle du serveur dédié, elle offre toutefois moins de possibilités de personnalisation et reste moins performante quoi qu’on en dise.
Le serveur cloud : pour les sites saisonniers
Bien que les serveurs cloud soient aussi des serveurs virtuels, ceux-ci ne dépendent pas que d’une seule machine physique comme pour les VPS, mais d’un parc de serveurs entier. L’intérêt de cette solution est qu’elle est beaucoup plus modulable que les deux précédentes. Vous pouvez ainsi à tout moment décider d’allouer davantage de ressources à votre site Web si vous l’estimez nécessaire. C’est donc particulièrement adapté aux boutiques internet qui n’ont pas des pics de trafic réguliers, mais saisonniers (vente de planches de surf par exemple).